28 % des couples français ne sont pas mariés. En PACS ou en concubinage, il est vital de protéger votre famille en choisissant les assurances adéquates. Cet article vous présente les solutions d’assurance recommandées pour les couples non mariés, avec ou sans enfants.
Anticiper une perte de revenu grâce à la prévoyance
Les contrats de prévoyance apportent une protection indispensable à votre famille au quotidien. Elle pourra notamment s’activer si vous subissez une diminution (ou perte) de votre revenu et/ou une augmentation de vos dépenses suite à un événement imprévu.
Accident de la vie
L’assurance ou la garantie accidents de la vie (GAV) entre en jeu en cas d’accident domestique ou de la vie courante grave ayant entraîné des dommages corporels.
Elle permet, à vous et vos proches, de percevoir des indemnités qui peuvent couvrir les frais médicaux non pris en charge par votre Assurance Maladie ou votre complémentaire santé, les frais de rééducation, les frais de l’embauche d’une tierce personne pour aider dans les actes de la vie quotidienne, les frais de réaménagement du domicile et du véhicule, ou encore une éventuelle perte de revenus.
Maladie grave
Une pathologie sérieuse vous éloigne du monde du travail pendant une période prolongée ? La prévoyance individuelle peut vous apporter trois types de couverture dans cette situation selon le contrat
- La garantie incapacité de travail (ITT) intervient en cas d’arrêt de travail. Elle vous permet de toucher un complément aux indemnités journalières de la Sécurité sociale.
- La garantie invalidité est activée si votre état de santé ne vous permet plus de reprendre une activité professionnelle – ou dans des conditions dégradées. Vous bénéficierez alors d’une rente d’invalidité, également complémentaire à la pension de la Sécurité sociale.
- Le versement d’un capital en cas de survenance d’une maladie grave.
Décès
Il existe deux types d’assurance décès :
L’assurance décès temporaire stipule une date d‘échéance. Si le risque garanti n‘est pas survenu avant cette date, le contrat prendra fin et les cotisations versées seront perdues.
L’assurance vie entière prend fin lorsque vous décédez et le capital est versé aux bénéficiaires à échéance.
L’assurance décès garantit le versement d’un capital au(x) bénéficiaire(s) de votre choix en cas de décès. Par ailleurs, certaines assurances décès peuvent couvrir la perte totale et irréversible d’autonomie.
L’objectif ? Faire en sorte que votre conjoint ou vos enfants (à nommer dans votre clause bénéficiaire) ne se retrouvent pas dans une situation financière insurmontable. Sachez que le capital de l’assurance décès peut aussi financer les études de vos enfants. Le conjoint et les enfants sont généralement désignés dans les clauses bénéficiaires types, mais dans les clauses bénéficiaires libres, vous pouvez choisir qui vous voulez.
Si votre situation personnelle ou professionnelle change, vous pourrez ensuite faire évoluer votre assurance décès. En effet, vous pourrez changer les bénéficiaires (par exemple ajouter un enfant après une naissance ou enlever votre ex-conjoint après un divorce) et changer le capital garanti.
L’assurance vie : un outil puissant de transmission
Contrairement à l’assurance décès, l’assurance vie permet de récupérer les fonds pendant le vivant du souscripteur.
L’assurance vie est à la fois un outil d’épargne, d’investissement et un outil de transmission. En effet, l’assurance vie comporte à la fois une garantie en cas de vie et une garantie en cas de décès :
- La garantie en cas de vie a pour objet de permettre à l’assuré de se constituer un capital ou de percevoir des revenus ;
- Et la garantie en cas de décès permet de verser un capital en cas de décès au(x) bénéficiaire(s) librement désigné(s) dans la clause bénéficiaire du contrat, ce qui offre une grande souplesse.
Si le testament est recommandé pour protéger l’être aimé en cas de décès, l’assurance vie est un placement financier efficace et simple en matière de transmission.
Le contrat d’assurance vie permet de transmettre un capital, au(x) bénéficiaire(s) désigné(s), hors du cadre de la succession, quel que soit le degré de parenté existant entre l’assuré et le bénéficiaire. Les sommes versées bénéficient d’une exonération de fiscalité en cas de décès, dans certaines limites en fonction de l’âge de l’assuré lors du versement des primes ou cotisations :
- Les sommes versées avant les 70 ans de l’assuré (Article 990 I du code général des impôts) sont exonérées d’impôts dans la limite de 152 500 € par bénéficiaire désigné et tous contrats d’assurance vie confondus. Au-delà de cet abattement de 152 500 €, les capitaux décès sont assujettis à un prélèvement forfaitaire de :
- 20 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire comprise entre 152 500 € et 852 500 €,
- 31,25 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire excédant cette limite.
- Les sommes versées après les 70 ans de l’assuré (Article 757 B du code général des impôts) sont exonérées, dans la limite de 30 500 € pour l’ensemble des contrats détenus sur la tête d’un même assuré, tous bénéficiaires désignés confondus.
Certains bénéficiaires sont complètement exonérés de fiscalité en cas de décès :
- le conjoint ou le partenaire lié par un PACS,
- les frères et sœurs du défunt désignés comme bénéficiaires lorsqu’ils remplient des conditions particulières au moment du décès :
- Être célibataires, veufs, divorcé ou séparés de corps,
- Être âgés de plus de 50 ans ou atteints d’une infirmité les mettant dans l’impossibilité de subvenir par leur travail aux nécessités de l’existence,
- Avoir été constamment domiciliés avec le défunt pendant les cinq années ayant précédé le décès
Même si le mariage n’est pas d’actualité, assurer votre famille doit être une priorité. En souscrivant les contrats d’assurance adéquats, vous protégez vos proches des aléas de la vie et leur offrez un avenir plus serein.